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  • Photo du rédacteurEsther Lie

Un petit peu d'Océanographie



Nous allons encore une fois un peu dérivé des bancs de poissons... euh non de l'école pour pagayer dans le programme international ... Une habitude me diriez vous ? Eh bien, oui ... En Austitan, c'est un grand et long voyage, où le savoir est tout azimut et surtout dérive au gré des courants et des centres d'intérêt restreint. Avec de si belles vagues, on ne peut que surfer sur celles-ci. Il n'y a pas meilleure occasion pour pouvoir mêler passion et éducation ! Quelle aubaine donc pour un parent instructeur et surtout accompagnant sur une terre si peu foulée que celle au final des premiers pionniers. Je revêts donc très souvent cette casquette de capitaine. L'embarquement est donc immédiat, la formation sur le tas, puisant dans toute la littérature de la bête abyssale qu'est l'Asperger. Tous jeux de mots est bien sûr plus que recommandé, l'humour que seul les pratiquants de cette belle contrée reconnaîtront peut être, je vous l'accorde bien étrange. Plusieurs amies me le disent souvent, mon langage est assez étrange, trop scientifique, parfois pédant. Au final le surnom qui m'a été donné bien que méchamment par feu mes camarades scolaires est donc assez vrai : encyclopédie. Des visionnaires ! On taira que cette élève est toujours en apprentissage, et que vous pouvez l'aborder sans aucun problème. Bon, il est vrai que si vous me parlez de choses dont j'ignore et qui ne m'intéresse guère, je serai distante ... Non, la dernière émission sur TF1, je ne l'ai point regardé avec son pléthore de célébrité. Pour ma part, la dernière star connue sera Bételgeuse avec sa variabilité au centre de l'actualité, ne me parlez donc point de ces étoiles montantes, c'est une grande inconnue qui ne peut que me conduire au fond du trou noir (bien sûr). Bon je dérive, je redresse la barre pour revenir à nos moutons. Si vous m'avez suivi à bord de mon bateau et de ma prose, vous avez bien alors compris qu'on parle bel et bien de petites vagues blanchissantes qui s'élèvent sur la surface de l'océan....


Qu'est-ce donc que ...

L’océanographie (du grec Ὠκεανός, « Océan » γράφειν / gráphein « écrire ») est une discipline scientifique, faisant partie des sciences de la Terre, consacrée à l'étude des mers et des océans. Un premier congrès en 1871 et l'expédition Challenger accomplie entre 1872 et 1876 concrétisent la naissance de cette discipline et en popularisent rapidement le nom et les premières avancées auprès du public amateur.

Les océanographes étudient un très grand nombre d'aspects des océans et des mers, incluant la tectonique des plaques, les grands cycles biogéochimiques, les courants océaniques ou encore les organismes et les écosystèmes marins ou encore les liens entre océans et modifications climatiques. Ces domaines variés reflètent la multitude de disciplines que les océanographes intègrent afin de comprendre l'interdépendance qu'il existe entre la biologie, la géologie, la météorologie et la physique de l'océan. On distingue cependant en français l'océanographie de l'océanologie, qui concerne l'utilisation de l'océanographie appliquée à l'exploitation des ressources océaniques et à la protection des environnements marins.


Les documents qui s'en suivent ne pourront être partagés malheureusement, ils viennent pour la plupart de site sous droit d'auteurs ou payants dans le monde anglophone, où le sujet est abordé de façon bien plus profonde.



Les différentes zones de l’océan et leurs écosystèmes propres

1/La zone hadale de −6 000 m à plus de −10 900 m (de dieu grec Hadès, maître des Enfers), ou zone hadopélagique, correspond aux fosses océaniques de subduction.

On compte un total de quarante-six zones hadales dans le monde, dont trente-trois fosses ; au moins cinq de ces fosses océaniques dépassent les 10 km de profondeur (Mariannes, Tonga, Kuril-Kamchatka, Philippines, Kermadec). La plus profonde connue est la fosse des Mariannes dans l'Océan Pacifique, dont le point le plus bas se situe selon les relevés entre un peu plus de −10 900 m mètres (Challenger Deep) et un peu moins de −11 000 mètres.

La zone hadale constitue moins de 0,2 % de la surface des océans, mais 45 % de sa profondeur totale. Elle forme un patchwork discontinu, alors que la zone abyssale est caractérisée par une grande homogénéité et continuité (il s'agit du biome le plus vaste et le plus homogène au monde). La faune connaît donc une diversité assez importante d'une fosse à l'autre, alors que la faune abyssale qui les entoure est moins variable.

L'adjectif hadal s'applique aux espèces extrêmophiles vivant à une profondeur supérieure à 6 000 mètres. Cette faune est principalement constituée de quelques filtreurs (notamment des éponges, coraux d'eau profonde, crinoïdes), mais surtout de détritivores extrêmes, comme des échinodermes et en particulier des holothuries. Les espèces de cet étage sont encore peu connues et beaucoup d'endroits restent à explorer.

Une étude de 2017 montre que la zone hadale est fortement contaminée par les polluants organiques persistants issus de l'activité humaine. Sur trois espèces de petits crustacés amphipodes, Hirondellea dubia, Hirondellea gigas et Bathycallisoma schellenbergi, prélevés dans la fosse des Mariannes et dans celle des Kermadec, des taux de PCB extrêmement élevés ont été analysés (entre autres polluants). Ces taux sont comparables à ceux observables dans les zones les plus polluées par l'industrie humaine, comme la baie de Suruga au Japon, ou la baie de Seine en France d'après l'écotoxicologue François Galgani.



1/ Rhachotropis saskia 2/ À côté de Bernd Buchner, commandant du Falkor, Jeffrey Drazen, responsable scientifique, montre l'amphipode géant prélevé à 5.000 m de fond. 3/Hirondellea dubia 4/Hirondellea gigas 5/ Un poisson de la famille des Ophiidés, long de 60 à 70 cm, se promène par 6.000 m de fond dans la fosse des Mariannes. 6/ Des poissons et un amphipode (l'espèce de crevette blanche en bas à gauche)



2/ Le système abyssal : les plaines abyssales de -4 000 à - 6 000 mètres.

Il n'a plus de luminosité du tout. Elle comprend la plaine abyssale, vaste étendue de sédiments boueux et vaseux. Ces sédiments et limons ont pour origine les minéraux (graviers, roches, sables, vases, etc.) et la décomposition de corps de milliards de créatures marines (plancton ou necton) accumulés pendant des millions d'années, formant dans certains endroits des couches de sédiments atteignant plusieurs kilomètres de haut. Sur le plancher océanique, les sédiments peuvent aller jusqu'à 1 000 mètres et jusqu'à 15 km sur le talus continental. Le maximum enregistré est de 20 km11.

Sur le pelagos vivent de nombreuses espèces, comme de nombreuses crevettes et certains poissons, comme le rat tacheté, mais sont plus rares du fait du manque de nourriture. Par contre, sur le benthos, la vie est très abondante : les sédiments grouillent de foraminifères, de bactéries et de vers. Pour la plupart nécrophages, se nourrissant des matières organiques déposées sur la plaine abyssale. De nombreuses espèces vivent fixées sur la boue, mais doivent rester de manière permanente au-dessus. On compte notamment les lis de mer, les pennatules et les éponges (notamment les euplectelles). Des holothuries, des oursins et des euryalina se déplacent sur les sédiments, avec des pattes assez longues comme pour ne pas s'y enfoncer. Des poissons, comme le poisson trépied, se déplacent sur le benthos sédimenteux à l'aide de ses nageoires en forme d'échasses.

Il a été démontré que la biodiversité présente dans les sédiments de la plaine abyssale est aussi diverse que celle de la forêt tropicale.


3/ Le système bahtyal, au niveau du talus continental, de 200 mètres jusqu’à 3 000 – 4 000 mètres, comprenant une partie des dorsales océaniques

La zone bathyale s’étend de 1 000 à 4 000 mètres de profondeur. C’est le plus grand de tous les étages océaniques. À partir de 1 000 mètres, la lumière ne pénètre plus, hormis une faible lumière bleue qui a pour origine la bioluminescence animale.

Sur le pélagos, les animaux bioluminescents sont nombreux. On trouve de nombreux céphalopodes (comme le calmar vampire, la pieuvre dumbo ou le calmar diaphane, par exemple) des nombreuses crevettes, des cténophores, requins, ainsi que de nombreux poissons osseux, dont beaucoup utilisent la bioluminescence pour chasser ou se défendre : linophryne (baudroies abyssales), anoplogaster, grangousiers, Lasiognathus, grenadiers, hoplosthètes, etc.

Sur le benthos, (qui comprend le talus continental) on trouve notamment des lis de mer, des éponges, des ophiures, des raies et des poissons plats. C'est souvent dans cette zone (ainsi que parfois sur la plaine abyssale) que se déposent de grandes carcasses de baleines et de gros poissons ; ces grandes sources de nourriture génèrent, sur les fonds boueux où ces cadavres se déposent, un grand attrait pour de nombreux animaux charognards, comme les myxines, les laimargues et divers arthropodes ainsi qu'un nombre incalculable de vers, bactéries et autres microorganismes se nourrissant des corps morts en décomposition de grands animaux déposés sur les grands fonds.

C'est aussi à cet étage que l'on trouve la grande majorité des communautés hydrothermales.


4/ La zone mésale, appelée aussi zone crépusculaire ou zone de pénombre, elle commence à 200 m et termine à 1 000 m.

Elle est caractérisée par une faible luminosité, empêchant le développement de la photosynthèse chez les plantes. Algues, alismatales aquatiques et diatomées sont donc absents.

Les sources de nourriture se font rares dans les profondeurs ; outre la neige marine, les seules sources de nourriture disponibles sont les animaux abyssaux eux-mêmes ; expliquant la grande population de prédateurs en ces lieux. Tout en bas de la chaîne alimentaire, se trouvent les plus petits organismes zooplanctoniques, nanoplanctoniques etpicoplanctoniques, qui migrent vers la zone euphotique pour se nourrir de phytoplancton, avant de revenir à leur couche initiale.


5/ Le système littoral, au niveau du plateau continental (de 0 à 200 mètres).

Le littoral est la zone où entrent en contact la terre, la mer et l’atmosphère, et qui comporte l’arrière-côte et l’estran. Cette zone géographique, où interagissent trois milieux physiques différents, aux spécificités propres, est soumise aux contraintes des pressions touristique, économique et démographique.



LES ABYSSES

Un super dossier sur l'esprit sorcier c'est par ici : http://www.lespritsorcier.org/dossier-semaine/abysses/

avec pleins de vidéos, de données, une infographie très attractive et fort bien réalisée !!!



La tectonique des plaques


Pour cette partie, l'esprit sorcier explique tellement bien que je n'en rajouterai pas : https://www.lespritsorcier.org/dossier-semaine/seismes-et-tsunamis/


ou ici






Par ici une petite maquette :


et une autre par ici


Art séquence :

Quoi de mieux que la séquence pour aborder "La vague" du peintre japonais spécialiste Hokusai.

Etant donné que nous suivons la pédagogie de Charlotte Masson, point de dissection indigeste d'oeuvres, nous appliquerons sa vision de l'art soit le musée imaginaire, le lien affectif créé avec l’artiste, et non plus les réflexions d’analystes qui s’écoutent parler... Il n'y aura donc point de faux pas mais juste : le droit d'y voir ce que l'on souhaite ! Ainsi ce qui est important c'est : 1/ Ce que je ressens 2/ ce que je vois et qu'importe ce que je vois 3/ ce que je comprends 4/ ce que j'apprends grâce aux autres 5/ est-ce que mes sensations et opinions ont changé (et tu as le droit de ne pas en changer)


Quelques questions pour aider : Que signifient les écritures japonaises en haut, à gauche ?Pourquoi le volcan est-il tout petit ?Combien y a-t-il de barques ? Que font les hommes sur ces bateaux ? Pourquoi sont-ils en mer avec ces vagues ? A quoi ressemble les vagues ?





Comment sont fabriqués les estampes :

J'ai choisi de le faire à la manière de l'estampe dérivée .... la gravure sur polystyrène ....




Certains diront oui mais l'artiste parle ici de vagues scélérates et non de tsunami belle occasion pour aborder celles ci :




Quoi de mieux pour revoir un peu le Japon (quelques ressources piochaient chez Petits homeschoolers et Avenuereinemathilde)



Un livre sur le Japon :




La fosse de Marianne


Les plaques tectoniques sont constamment en mouvement. Elles prennent naissance au niveau des dorsales océaniques. En s'éloignant de cette zone, et donc en vieillissant, leur densité augmente progressivement. Lors d'une collision, celle qui possède la densité la plus élevée glisse sous la seconde, c'est la subduction. La présence de fosses océaniques marque les zones où ce phénomène a lieu.

La subduction de la plaque pacifique sous la plaque philippine a donné naissance à la fosse des Mariannes (2.500 km de long). Le point le plus profond de la Planète, nommé Challenger Deep, y est observable. La densité de la plaque pacifique, âgée de 180 millions d'années, est tellement élevée en ce point qu'elle s'enfonce dans le manteau terrestre quasiment à la verticale.








Les abysses

Le mot abysse a pour origine le terme grec abyssos qui signifie « sans fond ». Depuis bien longtemps, les Hommes s’interrogent sur cet abîme aquatique semblable à un gouffre sans fond. Mais, aujourd’hui encore, nous ne savons presque rien sur lui… Nous connaissons moins bien les abysses que la surface de la Lune !

Pourtant, les abysses recèlent bien des trésors : les espèces inconnues et les précieux minéraux des grands fonds pourraient représenter des solutions pour l’avenir si l’on parvient à les exploiter de façon rentable, durable et responsable.

Les fonds océaniques abyssaux sont en grande partie couverts par les plaines abyssales. Elles occupent de vastes étendues, sont tapissées de sédiments et s’étagent entre 3 000 et 6 000 mètres de profondeur.

Ces plaines comportent des accidents de relief dus aux mouvements des plaques lithosphériques (croûte terrestre) :

Là où les plaques s’écartent, le magma a jailli pour former des dorsales océaniques (ex. : dorsale Médio-Atlantique).


LA VIE DANS LES ABYSSES

Avec une obscurité presque totale, une pression écrasante, un apport de nourriture rare et une température glaciale, l’existence d’organismes vivants dans le milieu abyssal semblait impensable. Et pourtant ! Malgré ces conditions extrêmes, l’exploration des abysses a révélé de nombreuses formes de vie.


La lumière

La lumière est un paramètre indispensable pour le développement des organismes vivants. Mais au-delà de 200 mètres de profondeur, l’obscurité est quasi totale. De ce fait, on ne trouve aucune trace de végétaux dans les abysses.

Pour rappel, les végétaux ont besoin de lumière, d’eau et de carbone pour pouvoir réaliser la photosynthèse.

Les poissons se nourrissent de végétaux, de plancton ou d’autres animaux. Si les algues et autres herbes marines sont absentes à ces profondeurs, de quoi se nourrissent les espèces abyssales et comment expliquer leur diversité impressionnante ?

La nourriture

Plus on descend dans les profondeurs, plus la faune se raréfie et donc plus la quantité de nourriture disponible diminue. Pour se nourrir, de nombreux animaux du monde abyssal ont adopté d’autres modes d’alimentation que ceux habituellement connus.

Dans les grands fonds, la nourriture disponible se limite pratiquement à la « pluie » de détritus organiques tombant du dessus. On parle de neige abyssale : elle correspond aux apports en matière organique depuis la surface et alimente les cycles de nutriments dans l’océan. Cette « pluie » de détritus organiques est donc à la base de la chaîne alimentaire du monde abyssal.

D’autres animaux vivant sur le fond filtrent le sable pour trouver des restes alimentaires. Certains animaux sont charognards et se nourrissent principalement des carcasses de grands animaux morts en surface. Ainsi, un cadavre de baleine échouée sur la plaine abyssale peut attirer des centaines d’animaux venus de loin se repaître de cette manne providentielle. Pour survivre à ce manque de nourriture, ces animaux charognards se sont adaptés biologiquement : ils se constituent des réserves énergétiques, nagent lentement et peuvent ralentir leur métabolisme pendant des périodes de jeûnes prolongées.

La pression

Sous l’océan, la pression augmente avec la profondeur. A la surface de la mer, la pression est en moyenne légèrement supérieure à 1 bar. Dans les abysses, cette pression atteint 600 bars. Dans les grandes fosses de 10 000 mètres de profondeur, la pression exercée est de plus de 1 000 bars, soit plus d’une tonne par cm2, l’équivalent du poids d’une petite voiture sur la surface d’un timbre poste.


La température

Les profondeurs abyssales ne connaissent pas de grandes variations de température, ni de saison. Plus on descend dans les abysses, plus la température chute. A partir de 1 000 mètre de profondeur, la température moyenne de l’eau dans les abysses est inférieure ou égale à 2°C.


Les deux zones de changement les plus brutales de température sont la zone de transition entre les eaux de surface et les eaux profondes (la thermocline ou l’entre deux eaux) et la transition entre les grands fonds marins et l’eau chaude des sources hydrothermales. La thermocline a une épaisseur variant de quelques centaines de mètres à près de mille mètres. En dessous de la thermocline, la masse d’eau des abysses est froide et beaucoup plus homogène. Les thermoclines sont plus fortes dans les régions tropicales, où la température de la zone épipélagique est généralement supérieure à 20 ° C. De la base de la zone épipélagique, la température descend sur plusieurs centaines de mètres à 5 ou 6 ° C à 1 000 mètres. Elle continue ensuite à diminuer, mais à un taux beaucoup plus faible. En dessous de 3 000 m, l’eau est isotherme : quelle que soit la profondeur, la température est pratiquement stable pendant de longues périodes. Il n’y a pas de variations saisonnières de température, ni de changement annuel. Aucun autre habitat sur la terre ne possède une température aussi constante. Les cheminées hydrothermales sont le contraste direct avec une température constante. Dans ces systèmes, la température de l’eau en bordure des cheminées peut atteindre 400 ° C (l’ébullition est empêchée par la pression hydrostatique considérable), tandis que quelques mètres plus loin, elle peut être de 2 à 4 ° C.

en sachant qu'en surface il fait 27 °C, à 100 m 24 °c, à 200 m 11 °C, à 300 m 9 °c, à 400 m 7.5 °C, à 500m 7 °c, à 600 m 6°c, à 800 m 5.5°c et à 1000 5°c



Les monstres des abysses

Pour résister à ces conditions de vie extrêmes, les animaux des grandes profondeurs ont dû s’adapter.

Ils sont généralement de petite taille et de couleur sombre. En réaction à l’absence de luminosité, certains animaux ont développés des yeux protubérants pour capter le peu de lumière ou au contraire sont devenus aveugles. D’autres encore sont capable de bioluminescence grâce à des organes fluorescents. Enfin, beaucoup de poissons ne possèdent pas de vessie natatoire, organe contenant de l’air et assurant la flottabilité, car avec la pression colossale qui règne à cette profondeur, cette dernière serait comprimée.

On trouve des invertébrés et des poissons sur les fonds, des mollusques, des organismes gélatineux comme des méduses nageant en pleine eau et des microorganismes. Calamar vampire, baudroie abyssale  ou poisson-vipère sont des chasseurs redoutables. Ils ont des gueules énormes, garnies de dents acérées. Pourtant, la plupart de ces créatures effrayantes ne dépassent pas les vingt centimètres…


Poisson vipère - Baudroie épineuse abyssale - Eponge lampadaire -Baudroie abyssale de Johnson -Grand poisson lanterne - vampire des abysses - Poisson revenant -Requin lutin


Le vampire des abysses

Dans les grands fonds, les animaux, peu nombreux, qui parcourent les plaines abyssales se sont adaptés aux conditions extrêmes. "Il y fait complètement noir, c’est une condition absolument délétère pour la vie végétale. Et il faut y trouver des proies qui sont très peu nombreuses", précise Laure Bonnaud-Ponticelli, spécialiste des céphalopodes au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris. Parmi les créatures qui parcourent les abysses, la pieuvre vampire, ou Vampyroteuthis infernalis, vit entre 500 m et 3000 m de profondeur.

En fait d'apparence "monstrueuse", ce céphalopode a surtout l'apparence la plus efficiente pour la survie en eaux profondes : contrairement aux céphalopodes côtiers, par exemple, ses bras sont liés ensemble par de grandes membranes : "elles font comme une montgolfière, avec des mini-tentacules qu’on appelle des cirres et qui permettent de capturer de la nourriture", mais elles permettent aussi "d'alléger et de minimiser l'énergie nécessaire au déplacement". Cet effet parachute permet à l'animal, grâce aux forces de frottement, de flotter et de se déplacer sans efforts.

Comme beaucoup d'animaux de grandes profondeurs, le Vampyroteuthis infernalis est aussi doté d'organes électroluminescents, qui lui permettent non seulement d'attirer des organismes, mais également de communiquer : "Il a deux énormes photophores à l'arrière de son corps, derrière les nageoires, poursuit Laure Bonnaud-Ponticelli. Il a également au cœur des bras des cellules lumineuses, qui sont associées à des glandes à mucus : ils font avec leurs huit bras comme des espèces de clignotants, mais ils peuvent aussi produire une sécrétion muqueuse à partir de leur bras. On pense que le mucus lumineux permet d'échapper aux prédateurs par un processus répulsif chimique ou qu'il permet de reconnaître un éventuel partenaire sexuel".

Le Vampyroteuthis infernalis se nourrit essentiellement de plancton et de petits organismes, ne faisant lui-même, une fois adulte, qu'une trentaine de centimètres.


L'éponge lyre



"Il y a énormément d’espèces d’éponge dans les grands fonds, et les éponges sont des animaux filtreurs, raconte Marie-Anne Cambon-Bonavita. Elles ont des grands filaments, et elles filtrent des microparticules organiques, elles parviennent ainsi à piéger des petits organismes."

L'éponge lyre, ou Chondrocladia lyra, vit à plus de 3 km de profondeur dans l’océan Pacifique. Elle a pour particularité d'être une éponge carnivore : grâce à ses spicules agissant comme des crochets, elle peut capturer de petites proies, qui sont absorbées après avoir été recouvertes d'une membrane. Les boules qui terminent les branches verticales sont des spermatophores, c'est-à-dire les organes produisant des gamètes, qu'elles libèrent dans l'environnement.

Sa forme est assez inhabituelle : elle est composée de deux à six structures comprenant chacune vingt branches verticales parallèles. "C'est la structure morphologique la mieux adaptée qui se reproduit le plus vite, rappelle Marie-Anne Cambon-Bonavita. Elle arrive probablement à piéger plus d’organismes, et a donc un taux de reproduction et de fécondité meilleur." La Chondrocladia lampadiglobus, elle aussi carnivore et vivant dans les grands fonds, partage des caractéristiques similaires.


Le requin lutin



Le requin-lutin, ou requin-gobelin, a tout du monstre abyssal : son long museau aplati cache des mâchoires protractiles garnies de dents en forme de clous. "Ces mâchoires extrêmement désarticulées permettent de capturer à coup sûr les proies", précise Laure Bonnaud-Ponticelli

A l'instar d'autres créatures abyssales, le requin-lutin a évolué en fonction des conditions extrêmes des grands fonds : avec son corps flasque et ses petites nageoires, il s'agit probablement d'un nageur lent, qui compte plus sur la surprise pour attraper ses proies. Logiquement, il se sert très peu de sa vue, mais plutôt de son long museau parsemé d'ampoules de Lorenzini, qui permettent de détecter les champs magnétiques émis par ses victimes et les variations de température.

Pouvant vivre jusqu'à 1300 mètres de profondeur, le requin-lutin peut faire entre trois et quatre mètres de longueur à maturité.



La bioluminescence est la production et l'émission de lumière par un organisme vivant via une réaction chimique au cours de laquelle l'énergie chimique est convertie en énergie lumineuse.

Le mot a pour origine le terme grec bios signifiant vie et le terme latin lumen, lumière.


Les sources hydrothermales


En 1977, à proximité des Galapagos et par 2 500 mètres de fond, au niveau de la dorsale océanique, les scientifiques découvrent avec le sous-marin Alvin une incroyable oasis de vie au fond des mers !

Ces sources d’eaux chaudes correspondent aux points de la dorsale où l’eau s’infiltre dans des fissures rocheuses. L’eau se réchauffe au contact du magma qui brûle à l’intérieur de la Terre. La température de ces eaux chaudes peut atteindre les 400°C mais sous une telle pression, elles ne peuvent pas bouillir. Lorsque cette eau jaillit au sommet de la dorsale, les minéraux qu’elle contient créent des structures géologiques qui peuvent atteindre plus de 20 mètres de haut appelées cheminées hydrothermales.

On observe alors d’épaisses fumées noires qui s’en échappent d’où leur autre nom de « fumeurs noirs ».

Ces sources apportent des eaux brûlantes qui contiennent des composés chimiques utilisés par les bactéries pour se développer et proliférer. Les bactéries transforment ces composés chimiques en sucres assimilables par les espèces abyssales et créent ainsi la matière organique dont elles ont besoin pour vivre : c’est ce qu’on appelle la chimiosynthèse, en remplacement de la photosynthèse. C’est donc grâce à la symbiose des animaux des abysses et des bactéries présentes dans et sur leurs corps que la vie sur les cheminées hydrothermales s’est développée.






moules Bathymodiolus azoricus -patelle Lepetodrilus fucensis-crabe segonzacia mesatlantica











Les baleines :

le terme baleine (du grec ancien φάλαινα, phálaina, « baleine ») désigne certains mammifères marins de grande taille classés dans l'ordre des Cétacés.

C'est un terme générique qui s'applique aux espèces appartenant au sous-ordre des mysticètes, les cétacés à fanons ainsi que, improprement, à certaines espèces appartenant aux odontocètes, les cétacés à dents. Le petit de la baleine s'appelle le baleineau.








Les dauphins :

[pour compléter le tableau exo sur les cétacés : https://fr.wikipedia.org/wiki/Baleine_%C3%A0_bosse]



Les calmars :

Les calmars, aussi appelés calamars, ou teuthides constituent un groupe morphologique, apparu au début du Jurassique, de céphalopodes décapodes marins regroupant près de 300 espèces. La plupart des espèces n'ont pas de nom vernaculaire spécifique et sont donc désignées en français sous le nom générique de « calmar ». Il en est de même pour le terme encornet, autre nom vernaculaire plus particulièrement utilisé lorsque ces animaux sont considérés en tant que comestibles ou appâts de pêche.

Ce sont des espèces pélagiques vivant parfois de façon isolée mais plus souvent en banc. Comme les autres céphalopodes, les calmars ont une tête distincte, une symétrie bilatérale, un manteau, une couronne péribuccale de bras musclés et protractiles munis de ventouses et/ou de crochets. Leur taille varie de quelques centimètres à une dizaine de mètres.

Bec du calmar

Vue ventrale d'un toutenon japonais

1 -Siphon 2 -Tentacule 3 -Bec 4 -Nageoires 5 -Bras 6 - Tête 7 -Manteau







Les poulpes :

Les Pieuvre (f)et poulpes (m)sont des noms vernaculaires ambigus désignant en français certains céphalopo des benthiques du sous-ordreIncirrina (principalement la famille des octopodidés, de l'ordre Octopoda). Ces animaux se caractérisent, au sein des céphalopodes, par leurs huit bras et leur grande intelligence. Le corps est entièrement souple hormis un bec, qui ressemble à certains égards à celui des perroquets.



La seiche :

Le terme seiche [sεʃ ] est un nom vernaculaire générique pour un très grand nombre de mollusques céphalopodes classés dans le super-ordre des décapodes et regroupés dans le taxon des Sepioida, c'est-à-dire dans l'ordre des Sepiida et des Sepiolida. Cependant Sepioida, et plus particulièrement Sepiolida, semblent paraphylétiques. Assez peu d'espèces de seiche portent des noms spécifiques, certains noms plus spécifiques désignent d'ailleurs un groupe d'espèces.

Les seiches font partie des espèces de céphalopodes qui ont une croissance rapide, une prolificité élevée et dont les populations mondiales croissent globalement depuis les années 1950. Avec les méduses, les calmars et les poulpes, elles semblent faire partie des quelques taxons qui s'adaptent bien à la dégradation des milieux marins, au détriment d'autres espèces, et tant que leur optimum de conditions de vie ne sera pas dépassé. Elles font l'objet d'une pêche commerciale qui se renforce, en raison notamment de la régression des poissons.



Le requin :

Les requins,squales ou sélachimorphes forment un super-ordre de poissons cartilagineux, possédant cinq à sept fentes branchiales sur les côtés de la tête et les nageoires pectorales qui ne sont pas fusionnées à la tête. Ils sont présents dans tous les océans du globe et dans certains grands fleuves. Les requins modernes sont classés au sein du clade Selachimorpha ou Selachiiet constituent le groupe-frère des raies. Toutefois, le terme « requin », au sens large, désigne aussi les espèces disparues de la sous-classe des élasmobranches, comme Cladoselache et Xenacanthus.

Le petit du requin se nomme le requineau. Les requins possèdent un odorat cent fois plus efficace que celui de l'être humain grâce à leurs narines. En effet, ces dernières leur servent uniquement à sentir et non à respirer. Ainsi, ils ont la capacité de détecter un parfum à quelques centaines de mètres.


La peau du requin.

Armons-nous d'un microscope, et observons des minuscules écailles (0.06 mm), striées et anguleuses sur la peau de notre animal : les denticules cutanés qui recouvrent la peau du requin lui donnent son aspect rugueux.



Comment dorment les requins ?

La réponse rapide est simple: ils ne dorment pas vraiment… ... Certains ne peuvent pas dormir du tout, et ceux en sont capables ne ferment quand même jamais leurs yeux. Cependant, certaines espèces de requins traversent des périodes alternées de veille éveillée et de repos profond qui s'apparentent au sommeil.

S’ils ne ferment pas les yeux, c’est tout simplement parce qu’ils n’ont pas de paupières. Comme ils vivent dans l’eau, leurs yeux ne risquent pas de se dessécher et, contrairement aux animaux terrestres, ils n’ont pas besoin de paupières. Certains requins sont obligés de continuer à nager pendant leur sommeil pour maintenir constamment un courant d’eau autour de leurs branchies, organe qui leur sert à récupérer l’oxygène contenu dans l’eau.

Saviez-vous que… :

Le requin-tigre tient son nom des zébrures qu'il possède sur son dos. Son corps brun-gris est strié de rayures verticales sombres, particulièrement visibles chez les jeunes adultes. Ces marques s’estompent progressivement avec l’âge, mais elles restent apparentes sur les flancs et la partie caudale de l’animal.



Le plus grand requin

Imaginez un requin aussi long qu'une piste de bowling, avec des dents plus grandes que votre main et une morsure aussi puissante que celle d'un T. rex. Ce prédateur, c'est le Mégalodon, le plus gros requin qui ait jamais vécu.


Le requin mako ou requin-taupe bleu est capable de maintenir une température corporelle supérieure d'environ 10 °C à celle de l'eau, cette particularité couplée à ses larges fentes branchiales lui permet d'atteindre rapidement des vitesses élevées et de faire des bonds hors de l'eau. Crédité d'une vitesse moyenne de 50 km/h, certains auteurs avancent que sa vitesse de pointe serait de l'ordre de 70 km/h, ce qui prouverait que ce requin est capable de faire des bonds de 4 mètres hors de l'eau. Compte tenu de son régime alimentaire cette vitesse lui permet de chasser des poissons pélagiques parmi les plus rapides comme le voilier ou l'espadon.


Quels sont les prédateurs des requins ?

Les orques travaillent en équipe pour encercler les requins, toutefois, Il est difficile de savoir s'il s'agit d'un jeu ou d'un véritable affrontement de prédateurs. La page Facebook Oceans Research a partagé des images et a confirmé que les épaulards poursuivaient les requins.


Des requins d'eau douce?

Oui, les requins et leurs proches cousines les raies – regroupés sous le nom d'élasmobranches – sont aussi présents en eau douce. Une cinquantaine d'espèces de raies et de requins actuels, représentant cinq pour cent du nombre total d'espèces recensées, vivent dans les lacs, dans les fleuves et dans les rivières. Le requin bouledogue,Carcharhinus leucas, en est l'exemple le plus connu ; on le trouve aussi bien près des côtes qui longent les mers tropicales que dans le lac Nicaragua, en Amérique centrale, dans le fleuve Amazone, en Amérique du Sud, le Mississippi, en Amérique du Nord, le fleuve Zambèze, en Afrique ou encore le fleuve Brisbane, en Australie. Les requins et les raies, qui s'aventurent en eau douce ou bien qui y sont inféodés, ont acquis des spécificités physiologiques qui leur permettent de passer d'un milieu riche en sel à un milieu sans sel, et d'un milieu riche en oxygène, car l'eau est abondamment brassée, à un milieu plus ou moins dépourvu d'oxygène.

Le requin bouledogue est commun dans les eaux marines, mais ses incursions en eaux douces sont fréquentes. On l'a retrouvé à 4 000 kilomètres de l'embouchure de l'Amazone, et il peut remonter le Mississippi sur 2 800 kilomètres.


Dangers pour l'Homme > Les requins peuvent se tromper !

La première chose à ne pas oublier, c'est que la mer est l'habitat naturel du requin et pas celui de l'homme. Il ne s'agit donc pas de s'alarmer quant au risque de rencontrer un requin lors d'une baignade dans des zones où les requins évoluent. Une rencontre avec un requin en mer reste quelque chose qui ne se produit que très rarement.

De plus, les requins sont des animaux qui sont actifs surtout la nuit, donc la journée, ils auront tendance à dormir cachés sur le fond où à patrouiller paisiblement en attendant que la lumière baisse. Ainsi, la rencontre avec un requin, pour un amateur de la nature, constitue plutôt une chance unique qu'une malédiction, et outre le fait de garder son calme, un conseil pourrait être d'en profiter pour observer ce poisson parfaitement profilé par des millions d'années d'évolution.

Que mange le requin ?

Le requin se nourrit essentiellement d'autres poissons plus petits, mais le régime alimentaire varie selon les espèces et selon leur mode de vie, solitaire ou en groupe. Ainsi, les requins qui vivent en groupe peuvent s'attaquer à des proies plus grosses, qu'ils harcèlent et mordent jusqu'à ce que ces dernières meurent d'une hémorragie.

Mais les requins sont majoritairement des chasseurs solitaires. Dotés d'une mauvaise vue, ils s'aident d'organes situés au bout de leur appendice nasal, qui détectent les champs électriques.


Ainsi, ils préfèrent chasser dans l'obscurité, et sont donc dangereux très tôt le matin ou à la tombée du soleil. Il est donc fortement recommandé aux baigneurs et aux surfeurs de ne pas aller à l'eau à ces moments de la journée.

Enfin, les spécialistes affirment que les requins n'ont aucune attirance pour la chair humaine. Ils préfèrent les proies plus grasses, et c'est pourquoi la plupart du temps, un requin qui attaque et mord un être humain le relâche et s'enfuit. Certains spécialistes vont même plus loin et affirment que le requin aurait un profond rejet pour la chair humaine.

Les attaque sur l'Homme

Avant qu'une attaque ne puisse se produire, il faut qu'il y ait une rencontre entre un homme et un requin. Or, comme les ressources de poissons pélagiques s'épuisent dans les océans, les requins ont tendance à se rapprocher des côtes pour trouver de la nourriture. Dans le même temps les activités nautiques se développent et sont plus accessibles, donc le nombre de personnes pouvant potentiellement être en contact avec des requins, même si la population mondiale de ces derniers tend à diminuer, augmente.

Toutefois, certains lieux présentent des caractéristiques qui augmentent la probabilité d'une rencontre avec un requin, on peut en particulier citer :

Les récifs externes qui sont un des lieux de chasse favoris des requins, c'est également ici que se forment les vagues qui intéressent les surfeurs.Les eaux turpides que l'on trouve dans les ports, les estuaires, à proximité des complexes agro-alimentaires qui rejettent leurs déchets dans la mer.

Une rencontre n'implique pas une attaque ! Beaucoup de baigneurs ont côtoyé des requins sans s'en apercevoir et sans autre conséquence. Quand il y a attaque, le scénario est souvent le même. La victime est mordue à un membre et l'assaillant disparaît. Ensuite, soit la blessure infligée est bénigne, soit elle est grave, et le danger est alors lié au temps nécessaire à la victime pour regagner la plage et stopper l'hémorragie. Selon que vous êtes baigneur, surfeur ou plongeur, quelques précautions élémentaires limiteront vos chances de rencontre avec un requin, qui sont à la base extrêmement faibles.


Pour tout dire, la plupart des gens qui ont vu des requins nager à proximité en gardent un souvenir ému. Passée la surprise, l'observateur comprend que le requin, en pleine journée, est très calme et ne fait que passer, peu curieux envers les êtres humains.

Il s'agit donc plus de garder son calme, sachant que beaucoup de requins ne dépassent pas un mètre. Dernière chose, voir un requin signifie en général que ce dernier ne chasse pas, car il ne faut pas oublier que ce poisson est le plus grand prédateur des mers. Si vous avez la possibilité de voir un requin, de petite taille bien sûr, la recommandation serait donc de l'observer avec prudence et calme, car il risque de fuir très vite dès qu'il aura remarqué votre présence.

Ensuite, pour les femmes, la période menstruelle doit faire l'objet d'une attention particulière. Toute égratignure devra aussi être soignée et prise en compte avant de se baigner. Enfin, se baigner en groupe est conseillé, afin d'éviter l'isolement qui rend plus vulnérable. Mais comme on le voit sur les photos, les baigneurs évoluant près des requins ne sont pas effrayés, et les requins passent sans se soucier de ces derniers. Il s'agit donc de ne pas s'affoler, mais uniquement de vérifier le calme des requins et alors de simplement les observer passer.

Les requins et les baigneurs

Tout d'abord, il est important de garder en tête qu'une attaque de requin reste un événement rarissime, et la plupart des baigneurs, même ceux qui habitent toute l'année près des plages, passent leur vie sans apercevoir le moindre aileron.

Ensuite, les recommandations sont destinées à être appliquées aux baigneurs évoluant dans des zones où la présence de requins est connue, ce qui n'est pas le cas des côtes françaises.  Cependant, quelques précautions très simples permettent de limiter encore plus les risques. Ainsi, se baigner en pleine journée est recommandé, entre 14 et 18 heures. Les requins n'utilisant pas leur vue pour chasser, ils apprécient les eaux troubles et boueuses, s'abstenir de se baigner après une journée de pluie peut donc être une bonne idée.


Petit requin deviendra grand :












dent de mégalodon en pâte à sel


Le plancton :

Selon Hensen(1887), le plancton (du grec ancienπλαγκτός/planktós, errant, instable) est un groupe d'organismes généralement unicellulaires vivant dans les eaux douces, saumâtres et salées, le plus souvent en suspension et apparemment passivement : gamètes, larves, animaux inaptes à lutter contre le courant (petits crustacés planctoniques,siphonophores et méduses), végétaux et algues microscopique.

Différents types de plancton :

-Le plancton végétal, ou phytoplancton(du grecφυτόν/phutónou « plante »), est le point de départ de toute l'activité biologique de la mer, à la base de toutes les chaînes alimentaires aquatiques. Il utilise l'énergie solaire pour fabriquer de la matière organique. Il est essentiellement présent dans les couches superficielles de la mer (de 0 à 15 mètres de profondeur). Il détermine sa position, en surface ou entre deux eaux, en fonction de la quantité de lumière qu'il peut capter, indispensable à sa photosynthèse. Il est constitué d'algues microscopiques, formées d'une seule cellule ou de cellules réunies en chaînes, se multipliant par division cellulaire grâce à la lumière, au CO2 et aux sels nutritifs. Elles produisent de grandes quantités d'oxygène nécessaire à la vie dans l'eau, mais aussi, par les échanges gazeux, participent à l'oxygénation de la planète. Pour se multiplier, le phytoplancton a besoin non seulement de soleil et de gaz carbonique, mais aussi d'une alchimie d'éléments minéraux et d'oligoéléments variés et complexes, en particulier le phosphore et l'azote. Ces éléments proviennent de la décomposition, par les bactéries, des déchets organiques. Au sein du phytoplancton, les deux groupes les plus nombreux et les plus représentés en termes d'espèces sont les diatomées et les dinoflagellés.


-Le plancton animal, ou zooplancton (du grec ζῷον / zõon ou « animal »), est composé de deux groupes : l'holoplancton et le méroplancton. D'après le cycle biologique des organismes, l'holoplancton (ou plancton permanent) se reproduit par accouplement et se multiplie. Le méroplancton ou (plancton temporaire) concerne de très nombreuses espèces marines telles que les homards, les crevettes les huîtres, les moules qui, à un moment donné de leur existence, passent par des stades larvaires très complexes. Les crustacés copépodes composent plus de 80 % du zooplancton. Il remonte la nuit vers la surface pour se nourrir de phytoplancton et redescend pendant la journée vers les eaux plus profondes. Il échappe ainsi aux prédateurs et économise de l’énergie car la température est moins élevée. Ce mouvement du zooplancton, qui contribue au brassage des eaux et des couches de températures variées ou diversement oxygénées est appelé migration verticale ou nycthémérale — un nycthémère, du grec νυκτ- / nukt-, nuit, et ἡμέρα / hêméra, jour, désigne une durée de 24 heures. Certains prédateurs du plancton suivent ces mouvements. Sur certains littoraux, et berges urbanisées, il est possible que certaines espèces de zooplancton puissent être affectées par la pollution lumineuse. Les migrations verticales sont biquotidiennes, mais parfois aussi plus ou moins saisonnières selon les régions du monde, jouant un rôle important dans le mélange des eaux océaniques et des eaux douces arrivant en mer.

- les symbiotiques: Certains micro-organismes du plancton marin font de la photosynthèse, comme les plantes, et mangent d'autres organismes, comme les animaux. Ces minuscules végétaux prédateurs jouent dans les océans un rôle bien plus important qu'on ne le pensait. La double stratégie de cet organisme, qui consiste à la fois à chasser sa nourriture comme un animal et à utiliser la photosynthèse comme une plante, est nommée mixotrophie.


1. Daphnia 2. Strobilidium ciliate 3. Clione limacina pteropod 4. Alexandrium dinoflagellate 5. Actinomma radiolarian 6. Chaetognatha arrow worm 7. Copepod 8. Pennate diatoms 9. Hedbergella foraminiferan 10. Platynereis polychaete worm 11. Dinophysis dinoflagellate 12. Campylodiscus diatom 13. Ceratium dinoflagellate 14. Epiplocylis undella tintinnid ciliate 15. Euchlanis rotifer 16. Cyclotella centric diatom 17. Emiliania huxleyi coccolithophorid 18. Foraminiferan 19. Chaetoceros diatom chain 20. Gambierdiscus australes dinoflagellate



Les méduses :

Les méduses sont des animaux marins au corps mou apparentés aux coraux, aux anémones de mer et aux gorgones. La plupart des méduses sont inoffensives pour l'homme.


3 espèces à la loupe :

La méduse Echizen, ou méduse géante du Japon, appelée « Echizen kurokage » en japonais, est bien connue des pêcheurs japonais. Régulièrement, elles envahissent les côtes en grand nombre. Depuis quelques temps, cependant, les méduses Echizen sont de plus en plus fréquentes et nombreuses, ce qui est très gênant pour les pêcheurs : non seulement elles provoquent la disparition des poissons, mais en plus, elles se prennent dans les filets des pêcheurs qui les remontent en grand nombre. Une méduse géante du Japon peut atteindre m de diamètre et peser près de 200 kg. En plus, les pêcheurs doivent être prudents car ils risquent de se faire piquer.

La méduse commune (Aurelia aurita) appelée aussi Aurélie, méduse bleue ou méduse lune est une petite méduse, mesurant de 5 à 40 cm de diamètre et de couleur transparente, bleutée. Elle est très commune en Méditerranée. Cette espèce vit dans toutes les mers du globe, elle se rencontre aussi près des côtes. Elles nagent à la recherche de nourriture (des microplanctons),mais ne peuvent pas lutter contre les courants marins.



Les cuboméduses (Chironex fleckeri), aussi appelée « piqueur marin », « guêpe de mer » ou encore « main de la mort » ou « main qui tue » sont un groupe d'espèces de méduses tropicales. Elles vivent dans les moyennes profondeurs, dans les eaux du littoral australien et du sud-est asiatique. Très venimeuses, elles font partie des rares méduses à pouvoir tuer un être humain avec leur venin. Elles apparaissent régulièrement sur les côtes australiennes, d'où la fermeture de plages, par sécurité. La cuboméduse australienne est l'animal le plus venimeux de l'océan. Chacun de ses tentacules contient des milliards de cellules urticantes.






Poissons et classification alimentaire :




Un peu d'art plastique par ici :



Du dessin à reproduire au crayon cire :


Poisson coffre - poisson ange - poisson chirurgien


Reproduction type à la Vasarely


Le fond océanique selon tableau de G.Klimt




Les courants océaniques et le climat:


Le dossier tellement riche et toujours aussi bien pensé de chez l'esprit sorcier.



La chaîne alimentaire et classification simplifiée

Le plancton est à la base de la vie marine. Il peut être végétal, on l’appelle alors le phytoplancton (petites algues microscopiques) ou animal, on l’appelle zooplancton (larves de poissons, larves de crustacés…).

Certains mangent d’autres animaux. Ce sont les carnivores comme l’orque. D'autres préfèrent les algues et les herbes marines. Ce sont les herbivores comme le dugong. Ceux qui mangent à la fois des végétaux et des animaux sont des omnivores comme la tortue verte.




D'autres notions seront abordés dans des thèmes ou des volés spécifiques au grès de nos envies.


Malheureusement au vu de ressources, images sous copyright, le partage habituel ne pourra plus être fait ...

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